KAÑAA Est chercheur et praticien de médecine camerounaise. Guérisseur, il représente un courant conservateur camerounais qui essaie par le biais des plantes et essences naturelles comme des roches entre autres, d’améliorer la vie de l’état de l’organisme malade.
Depuis 2005, il marque en son temps, une personnalité d’œuvres dynamiques et de vitalité de la médecine traditionnelle au Cameroun.
Le 25 mars 2011, il fonde et préside à la destinée de l’Association pour la Recherche en Anthropologie de Médecine Traditionnelle (ARAM), par des actions pratiques et intellectuelles.
Il pose ses principales œuvres au cœur des travaux de terrain depuis 2011, notamment avec l’Institut de recherches Médicales et d’études de Plantes Médicinales (IMPM).
Le 20 octobre 2014 il commence à travailler avec le ministère camerounais de la Santé Publique et le 16 mars 2015, il a officiellement accès aux forêts pour la poursuite des travaux de reboisement dans une coopération avec le Ministère des Forêts et de la Faune. Ses travaux consistent entre autres à retrouver les essences en voie de disparition et à forte valeur médicinale et à les les régénérer. A ce jour, il a reboiser 24 hectares de terre.
Le 1er juillet 2015, avec le Ministère des Arts et de la Culture (MINAC), il commence à accroitre la valeur de la musicothérapie.
Le 09 mars 2016, il entame l’organisation des journées culturelles dénommées Forum des activités de l’ARAM et par la suite, il travaille avec le Département de la Médecine Traditionnelle et de la Pharmacologie de l’Université de Yaoundé I, qui participe depuis le 23 août 2018 sous la houlette du Ministre de l’Enseignement supérieur, à l’ouverture des rencontres scientifiques organisées par l’ARAM et baptisées Conférence internationale, dont les travaux de la première édition ont officiellement été
ouvert le 24 août 2017 par le Ministre des Arts et de la Culture.
Kañaa Amos Roger, 2018, Médecine traditionnelle et savoirs thérapeutiques endogènes. Paris, l’Harmattan est son tout premier ouvrage.
En 2019, il participe aux travaux qui consistent à (i) définir les différents aspects du sous-sol des localités de Dozomo et ses environs et à désigner les valeurs minérales dont il dispose, afin de contribuer à recréer des minerais fondamentaux du Cameroun ; (ii) Rechercher les spécificités minérales des ressources minières trouvées dans leur milieu de vie, et dessiner les différentes valeurs minérales dont elles disposent ; (iii) Présenter une cartographie ressortant de nouveaux gisements. Travaux de fin de formation académique des étudiants de l’École de Géologie et d’Exploitation Minière de l’Université de Ngaoundéré, dans le cadre des stages académiques.
Il travaille avec le Ministère de l’environnement, de la Protection de la Nature et du Développement Durable et le Programme de Nations Unies pour le Développement, à l’atelier de renforcement des capacités des tradipraticiens sur les bonnes pratiques et les leçons apprises du projet « A BOTTOM-UP APPROACH TO ABS » tenu le 18 décembre 2019 à Mbankomo au Cameroun.
Il travaille avec Global Greengrants Fund USA, aux travaux d’aménagements forestiers de 2020, dans la forêt sacré de Bassinglègè au Cameroun.
KAÑAA organise le forum des activités de l’ARAM les 27 et 28 mars 2019, dans une conférence sous le thème : « Reboisement et régénération forestière : Un atout pour l’éclosion de la médecine traditionnelle ». Il participe avec l’ARAM à Yaoundé, aux travaux des Journées Internationales de la diversité biologique de mai 2019 sous le thème : Notre Biodiversité, Notre Alimentation, Notre Santé et aux travaux de mai 2022 sous le thème : Construire un avenir partagé pour toute la vie.
En janvier 2021, une convention de collaboration entre la Mairie d’Arrondissement de Kribi 2ème et l’ARAM est signé dans le souci du
développement durable. Il organise à Yaoundé le 19 août 2022 au siège de l’ARAM, la 3ème édition des rencontres scientifiques dénommées Journées Portes Ouvertes de l’ARAM sous le thème : « Pluralisme médical » avec la participation de l’Université de Yaounde I, I’Université d’Ottawa et l’Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR de la République Démocratique du Congo).
Il est co-auteur d’un article avec Laplante Julie, qui a pour titre Devenir Plante enlacements et attachements : Appel des plantes. La joie de la forêt de Bassinglegè paru dans la revue Anthropologie et sociétés, de la page 171 à la page 193 publié en 2020.
Laplante J. & Kañaa (in press) Composing with Plants: Discerning their Call. In Luci Attala and L. Steel (eds.) Plant Matters: Exploring the Material Relationships between Plants and People. University of Wales Press, Series
Materialities in Anthropology and Archaeology.
De 2020 à 2022, de concert avec le Ministère de la santé Publique et l’Agence de Contractualisation et de Vérification (ACV) de la Région du Centre, il participe aux travaux qui consistent à mener des vérifications communautaires dans les différentes aires de santé de District de Biyem-Assi, Efoulan et de Nkolndongo.
Il travaille avec la Faculté des Sciences Sociales de l’Université d’Ottawa de août 2020 à aout 2022, sur le cours terrain Cameroun-Anthropologie des médecines avec l’Ecole d’études sociologiques et anthropologiques et le Planthropolab.
Le 26 mars 2022, avec la communauté Balachi et le 26 septembre 2022 avec la communauté Bamegong village Bametsia à Mbouda à l’Ouest Cameroun, il partage des réflexions et des espérances autour des savoirs endogènes, qui sont les premières sources de connaissances des peuples. Des sources où se cachent des leviers de progrès que nous recherchons de part et d’autres, sans
avoir véritablement de repère.
Avec le Planthropolab, il anime une conférence le 19 janvier 2023 dans l’enceinte de l’Université d’Ottawa et, le 22 janvier 2023, au Sylver Spring, Maryland, sous la houlette des communautés camerounaises et de la République Démocratique du Congo, en travaillant sur le même thème : Culture médicinale traditionnelle, compréhension, contexte et contextualisation.
Il est Chevalier de l’ordre national du mérite agricole.